Mobilités

Le 29 novembre 2008

on a demandé leurs trucs pour baisser leur consommation de carburant à Alain, Jean, Louis, Quentin et Gilles

Alain : poser des aimants

Pour obtenir un meilleur rendement énergétique, j’ai scotché deux aimants puissants – redresseurs de particules – de chaque côté de la durite d’alimentation de gas-oil. Ca coûte 3 francs six sous et j’ai réduit ma consommation de carburant de 10%.

Nota Strada : Ne marche pas toujours, bien choisir ses aimants.  

Jean : choisir son moment

Je fais le plein le matin car l’essence est moins volatile qu’en fin de journée à cause de la chaleur (c’est vrai surtout en été). Je fais attention à ne pas faire mousser : les remous augmentent le volume et c’est le volume que nous payons.

Nota Strada  : L’économie est dérisoire… sauf que les petites rivières font les grands fleuves !

Louis, 74 ans : de l’additif organique acheté sur internet

Je mets dans mon réservoir un additif que j’achète sur internet. Avec 5cl pour 15 l à chaque plein, j’ai réduit ma consommation de 10%.

Nota Strada  : bon point pour Louis qui, a 74 ans passés, fait ses courses sur internet et cherche des solutions pour réduire sa consommation !

Quentin, 19 ans : la récup’ !

Je connais quelqu’un qui fait la tournée des restos pour rouler à l’huile de cuisson. C’est sûr, il faut filtrer. Et y en n’a pas pour tout le monde … mais c’est une récup’ intelligente, dommage que ce soit interdit.

Nota Strada  : certains ajoutent jusqu’à 40 % d’huile alimentaire dans leur réservoir. Mais ce n’est pas sans risque : il faudrait ne pas dépasser 25 % car l’huile alimentaire ne peut pas monter à la même température que l’huile de synthèse, et son utilisation nécessite un réglage précis du moteur. Votre auto sent la frite et surtout, nous vous rappelons que c’est strictement interdit.

Gilles : je roule au GPL

Je me suis équipé il y a quelques années et je ne regrette pas mon choix. Dommage que les pompes soient si rares.

Nota Strada  : le GPL reste cher. Il coûte près de 0,80 cts le litre et augmente votre consommation de 30 à 40 %. Rajoutez le coût d’installation, il faut souvent faire plus de 50 000 km pour amortir votre équipement GPL. Intéressant pour les grosses cylindrées essence.

 

Marius et Mémette

Mémette : Alors Marius, c’est quoi ta solution pour baisser la consommation de carburant ?

Marius : Acheter un cheval.

Mémette : Ah oui, c’est bon pour le jardin.


Commentaires

  • J. P. G.

    J’ ai lu comme d’ habitude votre magazine avec attention.
    Les propos y sont comme depuis le début intéressants et pleins de bon sens .J’ ai par contre quelques désaccords sur le sujet du G.P.L.
    En effet pour être utilisateur de ce carburant depuis de longues années je constate une sur consommation par rapport au sans plomb qui ne dépasse pas 12 % .
    Sur certains modèles l’ électronique permet même de faire rivaliser la consommation G.P.L. avec le sans plomb .
    Quant à son coût d’ installation , il est couvert pour les petites cylindrées par un crédit d’ impôt allant jusqu’ à 2000€ et donne droit selon les départements à une carte grise à demi tarif sur véhicule neuf ou d’ occasion . Pour plus d’ infos vous pouvez contacter mr VEY 04 71 65 15 93 installateur agréé à Yssingeaux .
    Très heureux d’ avoir participé à la vie de Strada revue de Haute Qualité et pas seulement Environnementale , je vous souhaite naturellement bonne continuation , et ainsi à ouvrir les esprits , et les appétits de cultures ………SANS OG.M. BIEN SÛR !!!!

  • Helène Closset

    Une seule solution : rouler moins, et pour cela, sortons de notre individualisme, organisons des co-voiturages. regroupons les courses de la semaine, et organisons des tours de rôle avec nos voisins. utilisons les transports en commun et réclamons plus de fréquences et de couverture auprès de nos élus. retrouvons le plaisir de la marche et de la lenteur : un peu d’exercice améliore notre santé. pour nos vacances, redécouvrons la France et l’Europe en train, en vélo ou à pied Pour moi, le choix est fait : je n’arrive pas à me résoudre à utiliser pour me déplacer ce qui pourrait servir de nourriture : trop d’humains sur cette planète ne mangent pas à leur faim, pour que j’ose mettre dans mon moteur ce que certains appellent désormais les nécrocarburants.

    « L’éthanol pourrait bien être la plus belle arnaque écologique de l’histoire » Courrier International

    Le bioéthanol ou agrocarburant connaît un grand succès ces derniers temps. Présenté comme le carburant écologique, alternatif aux produits pétroliers, le E85 (85% éthanol, 15% essence) aurait également l’avantage de réduire les émissions de gaz à effets de serre, et de benzène et butadiène, cancérigènes.
    Inconvénient n°1 : déforestation, érosion des sols, utilisation de grandes quantités de pesticides et engrais chimiques, pollution des nappes phréatiques, Il faut bien trouver des surfaces pour cultiver. Or les cultures les plus efficaces pour les biocarburants sont des cultures tropicales. Le Brésil produit 6.000 litres d’éthanol avec un hectare. Selon plusieurs ONG, les surfaces occupées par la canne à sucre plantée pour le biocarburant empiètent souvent sur des pâturages ou sur la forêt amazonienne ou vers le cerrado qui, sur un quart des surfaces, représente les meilleurs sols brésiliens. Un dossier paru dans Courrier International explique : « il est évident que le Brésil devra utiliser ses immenses étendues de forêt pour répondre à la nouvelle donne énergétique ; il est tout aussi évident que la destruction de la forêt entraînera un désastre écologique qui affectera l’ensemble de l’humanité. » > La FAO publie des chiffres qui montrent clairement qu’il est illusoire de penser que l’extension des cultures destinées aux biocarburants ne va pas empiéter sur les surfaces agricoles disponibles par habitant.
    Inconvénient n°2, Inflation des prix sur toute la chaîne de production et de vente du maïs . En effet, le maïs sert à de nombreux usages : nourriture pour animaux, édulcorant alimentaire, etc. Plus généralement, le blé qui sert pour l’éthanol ou le colza et le soja qui servent pour le biodiesel, sont tous affectés par une hausse mondiale des prix, parallèlement à une diminution historique des stocks. Un peu partout dans le monde, ce sont les consommateurs qui en ressentent déjà les effets négatifs et certains gouvernements commencent déjà à essayer de freiner l’essor des biocarburants (Chine, Inde).
    Inconvénient n°3 : la pénurie alimentaire La pénurie alimentaire est un risque en conséquence directe de la pression sur les surfaces agricoles et les prix. Des experts annoncent des hausses de prix énormes sur toutes les denrées alimentaires de base dans le monde entier ; par exemple +41% pour le maïs d’ici à 2020 ; +76% pour les oléagineux (colza, soja, tournesol) ; +30% pour le blé ; +135% pour le manioc qui est pourtant un aliment crucial dans les pays les plus pauvres d’Afrique subsaharienne, d’Amérique latine ou d’Asie. Si les prix alimentaires restent connectés à ceux du pétrole, ce sont 1,2 milliard de personnes qui risquent de ne pas manger à leur faim d’ici 2025. La Banque mondiale a calculé que la consommation calorique des populations les plus pauvres diminue de 0,5% à chaque fois que le prix des principaux produits alimentaires augmente de 1%. Quand une denrée alimentaire augmente, on la remplace pour une autre, moins chère, mais moins riche, moins nourrissante. Inconvénient n°4, le faible rendement énergétique des biocarburants. Il faut un peu plus d’un litre d’équivalent pétrole pour produire un litre de bioéthanol. Ces chiffres s’entendent depuis les labours jusqu’à la dernière distillation. Il faut un 1,600 litre d’éthanol pour fournir la même quantité d’énergie qu’un litre d’équivalent pétrole. Où est la bonne affaire ? Ce n’est pas parce que le monde entier déraisonne qu’on doit refuser tout effort de réflexion, quelle que soit la position sociale ou politique. Si on prend en compte d’autres critères comme l’émission de gaz à effet de serre par kilomètre parcouru, on voit que les gains apportés par les biocarburants sont assez médiocres et parfois plus que mitigés. Par exemple, rouler en biodiesel émet plus d’oxyde d’azote que rouler à l’essence. Avec un bilan écologique modeste , l’éthanol, fabriqué avec le maïs ou le soja, dont la production est gourmande en énergie et très polluante, n’est vraiment pas la panacée.
    Inconvénient n°4, la pollution C’est une récente étude de Stanford University qui montre que l’éthanol – fabriqué avec du maïs, de canne ou de betterave – est mauvais pour les poumons : si toutes les voitures utilisaient du super éthanol E85 d’ici à 2020 aux Etats-Unis, la surmortalité engendrée serait de 4%, due à la recrudescence des problèmes respiratoires liées à la pollution atmosphérique… Réjouissant.

    Revenons sur le sorgho, conseillé dans votre article comme agrocarburant : Il fait partie des espèces adaptées aux milieux arides. Le sorgho (ou gros mil) est particulièrement important en Afrique, en Inde et en Chine. La farine de sorgho sert à la fabrication du pain ou à la confection de galettes. On l’utilise comme le riz ou le millet. On le transforme en sirop: la tige est pressée pour extraire le jus qui sera bouillie et donne en s’évaporant un riche sirop couleur or. Sa valeur nutritive est supérieur à celle du maïs : il contient plus de protéines, moins de matières grasses. Considéré comme la nourriture des pauvres en Inde, le gouvernement tente de le réhabiliter pour sa capacité à pousser dans des zones défavorisées, et pour ses propriétés nutritives. Pour voir les efforts du gouvernement malgache pour en étendre la culture visiter le site http://www.madagascar-presidency . En Tunisie : c’est une solution alternative à la production fourragère devant la flambée des prix de l’orge, du maïs et du soja. Cette plante a un cycle court, ce qui permet de l’utiliser en maraîchage en complément d’autres cultures pour son pouvoir nématicide. Utilisé traditionnellement en bouillie à partir de farine, il est l’aliment de base des enfants avec la réputation de faire des os solides. Il est servi au petit déjeuner dans les cafés. On trouve la farine de sorgho dans les épiceries tunisiennes. L’association KOKOPELLI qui vend des semences bio propose 15 sortes de sorgho à semer dans votre jardin. Si vous en trouvez, voici une recette :

    GÂTEAU DE SORGHO

    Préparation : 15 minutes – Temps de cuisson : 40 minutes –

    1 c. à c. de bicarbonate de soude – 1 c. à c. grains de fenouil moulus – 1 c. à s. de graines de sésame – 1 c. à s. de miel – 1 orange – 100g de farine de blé – 11g de levure chimique – 16 amandes émondées – 20cl d’huile d’arachide – 225g de sucre en poudre – 3 oeufs – 50g de raisins de Corinthe 500 g de farine de sorgho

    Prélever le zeste de l’orange. Réserver. Huiler au pinceau le moule à cake. Préchauffer le four à 210C (th. 7). Dans un grand saladier, mélanger la farine de sorgho et la farine de blé avec 200g de sucre, les raisins de Corinthe, le zeste d’orange, le fenouil, le miel, la levure et le bicarbonate de soude. Ajouter l’huile d’arachide et les oeufs. Travailler énergiquement à la cuiller en bois ou au robot. Verser de l’eau tiède progressivement, jusqu’à obtention d’une pâte homogène et souple. Remplir à moitié chaque moule à cake de la préparation. Placer les gâteaux dans le four préchauffé à 210C. Au bout de 5 min. de cuisson, sortir les gâteaux du four et les saupoudrer avec le sucre restant et les graines de sésame. Garnir de quelques amandes. Enfourner les gâteaux à nouveau et continuer la cuisson 35 min. à 180C (th. 5). Sortez les gâteaux du four et laissez-les refroidir avant de les démouler. Tranchez-les et servez-les accompagnés d’un thé à la menthe.

  • legrand

    Pour Alain.
    Où avez vous acheté vos aimants ?
    Merci pour votre réponse

  • dupoux

    j’utilise en priorité le vélo ou la marche !

    et puis le covoiturage ( pour aller à la chorale à 12kms de chez moi , par exemple )

    et quand j’utilise ma voiture , je conduis souplement , j’anticipe ( le feu tout au loin est rouge ou vert depuis longtemps ? …je n’accélère pas !! ), je coupe mon moteur pour des arrêts de plus de 2 minutes et je ne roule pas nécessairement à la vitesse maxi ( sur l’immense majorité des trajets, cela ne prendra que quelques petites minutes de plus, voire RIEN en ville ! )

    moi, déplacer quasiment 1 tonne ( poids d’une auto ) pour aller chercher une baguette de pain ( 80 g )…à moins d’un kilomètre, je NE PEUX PAS ! désolé( ??!!) : c’est au dessus de mes forces !!!

  • fierro

    Pour rouler à cent pour cent huile de friture : il faut une pompe bosch, mettre une pompe de gavage à la sortie du réservoir, tarer les injecteurs à 30 de plus, et mettre des couvertures auto-réchauffantes électriques qu’il faut placer sous le réservoir. Le moteur ne risque rien : les premiers moteurs diesel ont été inventés avec de l’huile de friture.

  • Michel

    j’ai acheté une Mercedes 300D de 93 (en remplacemnt de ma Corsa diesel) après avoir rencontré quelqu’un qui roule avec le même véhicule depuis des années à 70% d’huile de friture récupérée auprès de restaurants.
    J’ai donc fait comme lui : je me suis procuré de quoi faire une petite raffinerie et dès demain je prendrai livraison de mon huile de friture auprès d’un chinois du quartier.
    Ça pollue moins que le diesel, ça abîme moins le moteur et ça recycle un déchet.
    En plus ça me permet de rouler dans le luxe pour un prix de revient de mobylette.
    Certes ma Mercedes n’est pas décapotable tandis que la mobylette voui.

  • jeanjack

    La flambée des prix de l’essence effraie plusieurs d’entre nous – malgré tout, nous continuons d’utiliser notre voiture, sans protester et sans même poser de questions. De l’autre côté, les compagnies pétrolières fusionnent leur force et profitent de la dépendance des consommateurs – pourtant, non loin de chez vous, une petite équipe d’ingénieurs cherchent depuis longtemps une alternative à l’essence, et ils ont finalement trouvé une solution, l’EAU! Un dossier complet pour transformer votre propre voiture à la consommation d’eau et réduire votre consommation de carburant d’environs 32 à 35 % : http://go.bebe9.voitureh2o.1.1tpe.net

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