Imaginer un monde meilleur. Un monde réalisable par la construction humaine.
c’est une des définitions de l’utopie.
STRADA vous invite à laisser les vôtres sur ce site (dans les commentaires, en bas de page)
En voici quelques unes
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ROSE 18/07/2010
Que les gens écoutent leur « coeur » et leur corps au lieu d’écouter leur porte-monnaie, leur ego et la télé.
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strada WEB 08/07/2010 En réponse à roux-roche.
oui j’aime cette idée
et je crois que c’est un système qui fait déjà ses preuves dans un pays nordique…
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roux-roche 08/07/2010
Que chacun puisse bénéficier dans sa vie professionnelle d’une année sabbatique rémunérée (prélevée par ex. sur son capital retraite) afin de faire une grosse pause, le point sur sa vie, le tour du monde, se réorienter, profiter de sa famille…. une utopie certainement réalisable avec une volonté politique, un coup de pousse à l’emploi des jeunes qui devraient les remplacer. Mais le pouvoir, quel qu’il soit, a-t-il intérêt à laisser au peuple le temps de la réflexion ?!
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Dominique Reynier, président de Tekitoa. 03/07/2010
Je suis bien d’accord, seuls les rêveurs et les utopistes on apporté du progrès dans le monde, et c’est pourquoi l’association Tekitoa dont je suis président essaye depuis 2 ans de faire venir la culture dans tous ses états en milieu très rural ( à Fix St Geneys ) Et ça marche !
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Stéphane theatredelabirba.com 28/06/2010
Je trouve votre journal atypique plutôt réjouissant.
Et, pour le discours aux oiseaux entre autres, je ne peux que céder à la tentation de vous dire un mot et de vous communiquer un peu d’infos concernant notre utopie en cours à nous, ou plutôt de l’utopie franciscaine (qui lui aussi rêvait d’un monde meilleur, sans argent, sans pouvoir…) revue et à peine corrigée par Dario Fo, un autre grand rêveur épris de liberté et de respect, qui en a tiré un solo de théâtre (une « jonglerie » comme dirait Dario Fo) que nous jouons donc ce mois de juillet en Avignon.
+ d’infos sur http://www.theatredelabirba.com
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Pierre-Olivier 28/06/2010
HEP ! HEI !
HEP ! Humaniste Écolo Positif / HEI ! Humaniste Écolo Intéressant
Depuis que je suis à Montréal, ça me permet de garder un point de vue positif sur la Haute-Loire, parce que ce qu’on entend ici de la France n’est pas toujours sympathique, et parfois même je me fais du souci. Je me fais du souci, mais je vois que des initiatives comme la tienne, qui fédèrent, qui rassemblent, qui construisent, perdurent et prennent vraiment une place dans le quotidien des habitants. C’est de la résistance, un vrai contre-pouvoir, et surtout l’idée que ça nous redonne le pouvoir de s’engager et de rester positif, alors que les gouvernements, quels qu’ils soient, nous disent que la norme c’est de travailler dur dans un monde injuste, et qu’on n’y a pas sa place de toute façon. Ils développent une forme de culpabilisation,… ou quelque chose qui n’est pas en santé. Ce que je veux dire c’est qu’on se réapproprie notre engagement citoyen grâce à Strada. Alors que la politique telle qu’elle est pratiquée en ce moment, c’est nous en exclure, nous diviser, nous dire que c’est normal d’être morne, STRADA La vie d’ici nous donne une bouffée d’air et permet d’en créer d’autres. merci donc.
Pour ce qui est de l’utopie. J’avais commencé à penser à quelque chose.
Un nôtre monde est possible. C’est-à-dire qu’il ne faut pas miser sur un autre monde, extérieur à celui-ci. Parce que chacun a sa propre définition de l’autre. Ce qu’il faut, et STRADA y parvient, je crois, c’est de se dire que le monde est ce qu’on en fait, et ne pas construire un château en Espagne, mais ici, prendre soin du présent ici. Comme Camus qui disait que les générations futures, futures à la sienne, ne seront plus chargées de changer le monde, mais de prendre soin de celui-ci. En se disant un nôtre monde est possible, on s’engage dans celui-ci, pour le changer de l’intérieur. Le métamorphoser. Lui donner une nouvelle forme, mais qui partira de tous les constats d’aujourd’hui, et pas des projets qui n’ont aucune prise avec le réel tel qu’il est aujourd’hui. Faire avec. Partir de.
Un noster-mondialisme.
Saint-Exupéry dit : «L’avenir n’est jamais que du présent à mettre en forme ; tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre.»
Bergson dit : «Je ne vois qu’un seul moyen de savoir jusqu’où l’on peut aller : c’est de se mettre en route, et de marcher.»
L’utopie est un non-lieu. À nous d’en faire un lieu, de se créer un lieu, des lieux ressources qui porteront les fruits de nos initiatives personnelles et collectives. Souvent les utopies sont des îles, ce qui explique qu’elles n’aient été corrompues par les autres sociétés. Si chacun fait ce qu’il a à faire, un jour les réseaux se tisseront. Un archipel.
Et au milieu, sur une île, il y a STRADA, un phare.
Le magazine est une ressource dont la Haute-Loire peut être fière. Et je crois que les habitants en sont fiers, d’ailleurs. Moi je suis fier que mon département d’origine ait un magazine comme celui-ci, et content que les gens y aient accès.
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strada web 08/07/2010| En réponse à Jean-Nicolas.
en Alaska, une partie des richesses tirées du sous-sol est redistribuée régulièrement aux habitants du pays… mais pas à tous : les nomades, les tribus du nord, – ceux qui étaient là bien avant les colons – n’ont rien du tout !
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Jean-Nicolas 25/06/2010
Alors la mienne d’utopie n’en est pas tout à fait une puisque que ça existe déjà en Alaska, cela dit l’Utopie serait de mondialiser l’application d’un principe, de quoi ? Du revenu universel toute la durée de la vie d’un individu.
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Thierry 25/06/2010
Une retraite de solidarité : pas de réversion au dessous de 1000 euros, ni au dessus de 3000.
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Jean-Patrick 25/06/2010
Un monde sans clefs…
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Jfm 25/06/2010
Vous avez dit UTOPIE ! « L’utopie n’est pas quelque chose d’irréalisable, c’est seulement quelque chose d’irréalisé… » Théodore Monod, Et si l’aventure humaine devait échouer Éditions Grasset&Fasquelle 2000.
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Michel BERNARD 24/06/2010
J’aime beaucoup l’idée d’une « utopie réalisable »…en novembre 2010, après avoir constitué une équipe, nous allons gravir le plus haut sommet d’Algérie (3003 m) avec Sylvie, une copine handicapée moteur…l’idée, c’est de GOMMER les différences, tous DIFFÉRENTS, mais tous SEMBLABLES, bien au delà des notions de nationalité ou d’apparences physiques. OUI les choses sont possibles dés lors qu’il y a de la volonté et de la SOLIDARITÉ !
J’essaie depuis longtemps de faire abstraction des différences…on se sent tellement mieux ainsi ! Merci de votre message ! Michel BERNARD président d’Indigo, asso. Solidaire
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Gérard 23/06/2010
En guise d’écologie, strada est avant tout un support pub qui carbure au pognon, non ? je plaisante, bien sûr (…) j’ai rien contre ceux qui ont du pognon: ils le dépensent (ils font travailler des saisonniers dans les stations de sports d’hiver) mais c’est une question d’éthique: le magazine STRADA ne met pas forcément à la une ses réalités économiques car nul n’y échappe et les gens ne sont pas dupes. C’est vrai que l’équipe est passionnée, j’aime bien lire le magazine même si on aimerait vous retrouver un peu plus souvent « au cul des vaches » dans nos campagnes.(…) je suis aussi un idéaliste, ivre de mon terroir, du pays et ses gens, mais plus branché identité locale (la parole secrète des anciens bergers, un pays forgé par des générations) qu’écologie galvaudée par les multinationales éoliennes qui nous bousillent les paysages pour engranger des dollars au nom d’un concept de bureaucrates parisiens : pas des gens de terrain ! Le soir, je fume le cigare devant ma porte dans le silence du soir et je jette du pain aux pies. Pas d’utopie, non, je préfère la vie vraiment simple et simplement vraie.
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Monique 23/06/2010
Je regrette, je manque tellement d’imagination, alors une « utopie réalisable » !!! A la place de HEP, j’aurais envie de clamer HELP !
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Bernard 22/06/2010
Qu’il existe un calendrier lunaire différent de celui de MLD dans STRADA, pour pouvoir jardiner quand on veut .
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Christine 21/06/2010
Merci pour le lien de la version en ligne de STRADA La vie d’ici, je viens de la parcourir et je trouve que cela complète bien le magazine papier de la Haute Loire. La rubrique « Strada dates », notamment, est très sympa car elle permet de découvrir de nombreuses initiatives positives ! Si l’on rajoute à cela un soleil généreux comme aujourd’hui, voilà de quoi bien débuter cet été.
La journée de samedi était grise, froide et pluvieuse et néanmoins nous avons réussi à l’éclairer par nos échanges, nos danses et quelques crêpes… Comme quoi ça marche et comme souligné dans l’édito les bonnes idées, les rencontres, voir même les utopies permettent de changer le monde. Bon début d’été à tous !
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Xavier Van den Stappen coptocap.org 10/06/2010
Que tous les Africains puissent rouler à l’électricité captée par les panneaux photovoltaïques, cela les dédouanerait du pétrole !
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Guillaume 08/06/2010
Que le commerce équitable ne se développe pas seulement dans les relations nord-sud, mais aussi à l’intérieur des pays du nord et… à l’intérieur des pays du sud !
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Armelle 05/06/2010
Qu’en France, les gamins dès la maternelle participent à des tâches collectives, fassent des B.A. laïques, pour qu’ils soient imprégnés tout petit de l’idée du collectif.
Une utopie d’Armelle Caron, revenant d’Islande, pays ou les enfants nettoient leur classe, ramassent les papiers dans la rue, repeignent leur école.
Vous pouvez laisser un commentaire à la suite, et aussi aller consulter nos articles “UTOPIES” ici
Trouver à pénétrer l’aura de nos semblables pour établir des connexions et abolir agressivité, jalousie et sentiments négatifs (l’empathie peut-être ? à vivre au jour le jour)
Appréhender ce court voyage qu’est la vie terrestre avec toute l’ouverture d’esprit et de sentiments/sensations possible….
Marseille le 16/12/2010
Une utopie réalisable
Le communisme ne marche pas, le capitalisme ne marche plus.
Proposons une troisième voie, pacifiquement et sans précipitation.
On l’étudie maintenant pour un début d’application dans 50 à 60 ans…….
Réflexions d’un citoyen du monde sur l’essentiel
Où sommes nous ?
Nous évoluons sur une planète privilégiée perdue dans un univers hostile fait de roches, de gaz de particules, et soumis à des températures extrêmes.
Cet univers a-t-il été conçu ou non par un dieu « créateur » ? Personne ne peut apporter à ce sujet de réponse pertinente. Le problème religieux doit donc se cantonner au niveau de la conscience individuelle et non collective.
La vie a envahi la terre ; trois règnes s’y côtoient : l’animal, le végétal, et le minéral.
Mais au cours de ces deux derniers siècles, un animal : l’homme, a pris le contrôle de l’ensemble, or, visiblement la situation lui échappe, et il ne sait comment gérer cette planète dont il s’est arrogé la propriété
En voici quelques raisons.
Où allons nous ?
Une trop rapide augmentation de la population, multipliée par six en deux siècles, appelait de profondes transformations sociales, mentales, économiques et d’infrastructures sans communes mesures avec les moyens disponibles et les politiques suivies durant la même période.
En même temps que le nombre de bras augmente les besoins en main d’oeuvre diminue, du fait de la mécanisation, de la robotisation et de la course à la productivité.
Une fraction non négligeable de la population, ne dispose pas de moyens d’existence décents, tandis qu’une infime minorité accumule des richesses de façon démesurée.
L’homme, excelle dans les sciences, et la production, mais il est totalement dépassé aux plans : politique, économique et même philosophique.
Arrêtons là le constat, et donnons-nous comme objectif d’imaginer un type de société ou l’humanité toute entière trouve sa cohésion et gère « en bon père de famille », l’ensemble de la planète
Que souhaitons nous ?
Comme nous le constaterons ci-dessous, c’est une utopie techniquement réalisable, mais mentalement impossible car nous avons des difficultés à abandonner nos repères habituels
Quatre questions essentielles pour le devenir de l’humanité
1/ – Population : Combien d’hommes et avec quel niveau de vie, la planète peut-elle admettre sans mettre en cause les équilibres naturels ?
2/ – Moyens d’existence : Comment permettre à chaque individu de se nourrir d’être protégé soigné, éduqué tout au long de sa vie ?
3/ – Sécurité : Comment assurer la sécurité collective et individuelle ?
4/ – Environnement : Comment laisser à nos successeurs une planète non épuisée ou dégradée ?
Que pouvons nous ?
Voici les réponses que j’entrevois au plan « technique »
Gouvernance mondiale
Confier à un gouvernement mondial, (émanant d’une ONU complètement redéfinie) les grandes orientations de l’humanité. Ce gouvernement disposerait de deux atouts majeurs : d’une monnaie unique et d’une armée mondiale constituée de l’ensemble des armées nationales ; (soustraites à l’autorité des gouvernements nationaux).
Il serait le garant des droits de l’humanité, des droits de l’homme, et du droit au travail pour tous.
(Prévoir une organisation de ce pouvoir excluant toute possibilité de dérive dictatoriale).
Les notions de pays, et de nations ne seraient nullement remises en cause Par contre les régimes seraient obligatoirement des démocraties.
1 / – Population
Nous savons calculer la population globale admissible en fonction des ressources planétaires et du niveau de vie
Par exemple actuellement (1,2 milliards d’habitants peuvent vivre comme un américain moyen, ou 33,6 milliards comme dans les pays les plus pauvres)
Nous sommes 6,8 milliards d’hommes sur terre et ce chiffre s’accroît environ d’un milliard tous les douze ans Une politique contraignante de limitation des naissances permettrait de réguler ce « paramètre » en posant comme donnée fondamentale qu’il est préférable d’éviter une naissance que de tuer un être humain par la sélection naturelle, la misère ou la guerre
Limiter les naissances : on sait faire
2 / – Moyens d’existence
Je vais essayer de préciser ma pensée de façon caricaturale, car je ne suis pas un spécialiste et le domaine est trop vaste.
Ce que chacun peut constater c’est qu’une activité permet de dégager de la richesse, mais implique salaires, investissements, frais de fonctionnement dividendes et impôts, au sens large du terme).
On se rend compte que nos états modernes sont de plus en plus impliqués en matière de fonction publique, d’infrastructures et de réduction des inégalités.
Tout le monde réclame de plus en plus de moyens. Or ces moyens proviennent soit de l’impôt soit de la dette.
Quelque soit le cas de figure, l’écart entre objectifs souhaitables et moyens disponibles ne peut que s’accroître. Celui qui prétendrait le contraire dans le système actuel se trompe ou nous trompe.
Il faut donc trouver autre chose :
L’idée, consiste en une sorte de synthèse entre communisme et capitalisme.
Le développement des techniques et plus particulièrement de la robotisation laisse de plus en plus de monde en dehors du circuit traditionnel du travail.
Parallèlement une quantité énorme de taches utiles, ne sont pas accomplies, car elles apparaissent contre-productives
Or, dans le droit de l’humanité doit figurer un droit au travail pour tous.
La solution consiste à concevoir une société à trois vitesses et un financement adapté :
1/ – On garde le schémas actuel du capitalisme, mais on supprime l’impôt (Inégalitaire, impopulaire et, cher à récupérer). Voir ci-dessous comment cela est possible.
2/ – On réorganise la fonction publique en tenant compte de son financement par la banque mondiale. (Voir chapitre suivant)
3/ – On crée un circuit social, chargé de procurer impérativement un emploi à tous ceux qui n’ont pu s’intégrer ou se maintenir dans les deux précédents circuits économiques;
Les tâches susceptibles d’être réalisées dans ce troisième circuit sont innombrables, en voici quelques exemples : (surveillance et soins aux personnes âgées, aux enfants, aux infirmes, amélioration du cadre de vie dans un quartier, une ville, un pays, entretien des forêts, reboisement, formation des adultes, lutte contre la désertification, soutien scolaire, actions citoyennes, etc., etc.)
Des critères de rentabilité doivent être pris en compte dans ce troisième secteur afin que tout salaire versé corresponde à un travail effectif, utile et de qualité. Les négligences sont sanctionnées par une mise à pied temporaire et sans salaire.
Tout travail procurant un pouvoir d’achat, le secteur concurrentiel s’en trouve dynamisé.
Concrètement : les salaires sont plus attractifs dans les deux premiers circuits que dans le troisième. Chacun trouve néanmoins, un emploi correspondant à ses mérites et motivations et peut passer d’un secteur à l’autre.
Financement du secteur non concurrentiel
On pose comme objectif économique mondial, que dans le délai raisonnable d’un siècle, tous les états disposeront s’ils le souhaitent de moyens d’existence équivalents, en s’efforçant de niveler plutôt vers le haut que vers le bas.
Le gouvernement mondial a la maîtrise de la monnaie unique. Celle-ci ne peut donc s’apprécier ou, se déprécier par rapport à aucune autre. Il convient seulement de conserver un équilibre entre le montant global de la monnaie émise et le volume total des biens et services proposés. Cela est rendu possible grâce à un circuit court de la monnaie.
On ne thésaurise plus, puis que l’on est garanti de percevoir des revenus tout au long de son existence (droit au travail et à la retraite). La discrimination par l’argent disparaît. Seul, le train de vie distingue les plus productifs, et les plus créatifs. On peut envisager qu’une grille des rémunérations impose qu’aucun homme ne puisse percevoir un salaire ou revenu supérieur, par exemple, à 100 fois le salaire minimum. La motivation reste cependant suffisante pour que le génie humain continue de s’affirmer.
Le montant des retraites est indexé sur le salaire moyen perçu au cours de la vie active.
La mendicité est interdite sauf éventuellement pour raison spirituelle.
Les handicapés perçoivent le salaire minimum s’ils ne peuvent travailler.
Les moyens financiers ne doivent pas provenir de l’impôt, ils sont simplement émis par la banque mondiale, selon une planification et une modélisation à mettre sur pied. Ils se traduisent pour chaque pays par des droits de tirage équivalents au budget présenté par chaque état et accepté par l’autorité mondiale
L’argent émis doit couvrir tous les besoins de la fonction publique, les investissements publics, et le droit au travail pour tous, selon un taux de progression devant permettre une parité économique de tous les états à échéance d’un siècle.
En résumé, le gouvernement mondial édite de la monnaie qui lui permet de financer la fonction publique et de payer tous les travailleurs des secteurs : public et social. Une consommation normale s’effectue tout au long de l’année, consommation à laquelle doit s’adapter et répondre le secteur concurrentiel.
Il conviendra de prévoir un système de régulation pour « éponger » l’excèdent de monnaie qui aurait pu être émis par rapport aux biens et services disponibles .et éviter la reconstitution de très grosses fortunes ainsi qu’une inflation mondiale.
Ce n’est pas une mince affaire que de tenter de planifier et modéliser tout cela tant aux échelons nationaux qu’au niveau mondial. C’est donc un véritable défi à relever conjointement par les informaticiens les économistes new-look, et les industriels
Il semble difficile d’affirmer la possibilité ou l’impossibilité d’entamer une telle démarche au niveau mondial. Par contre la faisabilité pourrait être vérifiée en chargeant L’ONU de mettre en place un tel système dans une Ile réputée pauvre telle que Haïti et la République Dominicaine.
Du travail et des moyens d’existence pour tous : on peut faire !
3/ – Sécurité
– Sécurité collective
Il faut absolument retirer à tous les chefs d’état le droit et la possibilité de faire la guerre. A cet effet toutes les armées sont placées sous l’autorité du gouvernement mondial. Chaque état fournit et entretient le contingent qui lui est assigné, mais celui-ci est cantonné, 50% sur le
territoire national, 50% à l’étranger, afin d’échapper à toute tentative d’utilisation de l’armée nationale par les gouvernements locaux. Chaque état doit donc héberger sur son territoire en contre partie, une quantité équivalente de militaires étrangers.
L’armée mondiale intervient à l’initiative du gouvernement mondial pour régler toute velléité de conflit.
— Sécurité individuelle
Police et gendarmerie disposent également des moyens militaires (non utilisés en permanence), pour leur action de prévention ou de répression.
Les prisons sont réduites. (Elles n’ont pas prouvé leur efficacité) Toutefois, la société doit se protéger efficacement contre tous ceux qui l’agressent.
Les peines prévues par le code pénal totalement révisé, sont de deux sortes :
– Travaux d’intérêt général pour les premiers délits mineurs, et les délinquants récupérables.
– Prison ou (cela va faire hurler) amputations physiques graduelles (au choix) pour les fautes graves et les récidivistes conformément au code pénal révisé, (à partir d’une phalange d’un doigt) La peine est exécutée en milieu hospitalier spécialisé. Le condamné retrouve ensuite sa place dans la société et conserve son droit au travail, toutefois une période probatoire est exigée durant laquelle le délinquant est doté d’un bracelet électronique. Cette proposition à priori choquante paraît cependant plus humaine, mieux adaptée et plus dissuasive que les solutions actuelles.
Personnellement entre cinq ans de prison et l’amputation d’un doigt, je choisirais la seconde solution
Assurer la sécurité individuelle et collective : on sait faire
4 / -Environnement
Actuellement, la protection de l’environnement grève les prix de production, on fait donc semblant de prendre en compte ce problème, mais en réalité, il est largement marginalisé. Les océans se vident de leur faune, les puits de pétrole s’épuisent, les nappes phréatiques se dessèchent, les forêts disparaissent, la planète se réchauffe etc. Etc.
Le droit au travail et la monnaie unique permettent de traiter cette question au fond, et d’inverser la tendance à la dégradation. De très grands travaux peuvent être entrepris tels que reconstitution des forêts tropicales, arrêt de la désertification, reconquête progressive des
déserts, recyclage systématique des matières premières, dépollution des sites, amélioration des paysages urbains, recherche d’énergies nouvelles :(fusion nucléaire, batteries pour stocker l’électricité des voitures), et non polluantes etc.
Protéger l’environnement : on sait faire !
Utopie ou non ?
A priori, tout ceci procède du rêve et ne peut être suivi d’effet car les mentalités ne sont pas prêtes aux nécessaires adaptations
Pouvoir n’est pas vouloir !
On ne sait pas faire !
– Dégager un consensus
– Prévoir et organiser à moyen et long terme
– Changer d’échelles de valeurs
Avant de renoncer il serait bon, sous l’autorité de l’ONU, que chacune de ces suggestions soit soumise respectivement à des groupes de philosophes, de scientifiques, d’économistes, et de politiques d’horizons différents, en leur demandant :
D’en faire une critique comparative et constructive par rapport à la situation actuelle
De vérifier leur cohérence et leur faisabilité
En cas d’adhésion significative à ces principes, il leur appartiendrait également d’échafauder un calendrier sur une cinquantaine d’années pour la préparation et la mise en oeuvre toujours sous l’égide de l’ONU.
Mais là encore nous sommes en pleine utopie, car :
L’ONU ne peut être mandatée que par des gouvernements
Or, aucun gouvernement ne cautionnera, une future amputation de ses prérogatives sur les deux pôles du pouvoir que sont l’armée et la monnaie.
Si une action doit se dessiner, pacifiquement elle ne peut démarrer que de la base, organisée en associations : locales, nationales, internationales. Il est certain qu’un foisonnement d’idées pourrait en sortir via internet, prouvant que d’autres choix sont possibles essentiels et urgents.
Lorsque les médias s’empareront à leur tour du sujet, les responsables politiques aiguillonnés par leur base seront enfin contraints de s’occuper des vrais problèmes de l’humanité.
Michel Odinot
[email protected]
PS : Le contenu de ce texte peut, sans autre accord, être amélioré et utilisé par tous ceux qui s’intéressent au sujet et souhaitent le prendre à leur compte.
Nos esprits projetés sur un demain illusoire sont trop préoccupés à lutter au nom d’un « futur présent » meilleur… passant à côté de ce que nous avons à faire et vivre maintenant. Quelle belle illusion !
Certes il est probablement bon de « lutter » contre les abus d’un pouvoir technocratique à la solde des financiers mondialistes, mais sur quoi se base leur pouvoir ? la séparation, la dualité, la peur et la culpabilité sources de toutes les manipulations possibles ! L’illusion de la sécurité qui vient du dehors est le ferment de toutes ces manipulations.
Vous n’êtes pas obligé de travailler jusqu’à 60 ans si vous ne le voulez pas ! Qu’est-ce qui vous oblige à le faire ? la retraite versée par un état qui en baisse les revenus à sa guise et vous entretient dans une dépendance à un système que nous ne remettons même plus en question dans son essence… Certains ne voudraient jamais arrêter de travailler car ils auraient le sentiment de devenir inutiles et meurent quelques mois après leur mise en retraite… Vous savez quoi ? nous ne remettons même plus en question le fait que nous sommes ce que nous faisons, alors que nous devrions faire selon ce que l’on est !!!!! Et le malaise de la retraite est pour moi celui de personnes qui ne veulent plus être obligées de faire semblant d’être quelqu’un qu’elles ne sont pas…jusqu’à 65 ans ! Attendre ce moment pour enfin se dire « je suis tranquille maintenant », « je peux profiter de la vie »…et crever épuisé par tant d’années d’attentes, de frustrations, de révolte et de mensonges personnels !
Réveillez vous ! faites ce que vous aimez, faites selon votre essence véritable, et votre fonction sociale sera le prolongement de vous-même…la retraite n’existera même plus dans votre esprit…seul le moment où vous déciderez en connivence avec l’univers de prendre un repos mérité afin de contempler l’œuvre accomplie, et de tirer les leçons de cette vie : « nous sommes venus pour apprendre et nous amuser »…tout se passe au-dedans…le décor du théâtre change mais le scénario avancera vers plus de paix selon le travail personnel de chacun… ce que nous faisons dans la société en est souvent le pâle reflet. Certains parmi vous n‘ont même peut-être jamais eu le sentiment de travailler car étant à leur juste place.
Je me lève le matin, je décide de ne plus avoir peur car aujourd’hui est une belle journée pour laquelle j’ai plein de gratitude… tout ce qui ne me plaît pas ou plus, au plus profond de moi, j’ai pris l’option de le rencontrer et de m’en débarrasser… par un travail personnel, sans vouloir changer le monde ou l’autre, car il n’est rien qui n’ai sa place dans la création. Parce que moi aussi j’ai menti, voulu imposer aux autres, joué les victimes puis les bourreaux, et je suis arrivé là, grâce aussi à tout cela ! Je suis libre et je n’oublie pas que tout est conditionné à un moment ou un autre par les choix que je fais : l’amour de moi-même et de l’autre ou la peur et la guerre avec mon prochain…
Je ne suis pas Dieu, mais je peux l’être dans MON monde. La première des illusions, celle que je ne m’appartiens pas, je la lègue à ceux qui se cherchent encore avec tout mon amour pour ce qu’ils sont déjà : des êtres qui marchent vers eux-mêmes!
Et si ce point de vue est illusoire et bien soit ! quitte à en choisir une autant que ce soit c’est celle qui me va le mieux et qui me réussit ! °)
Le tout dans le respect de l’opinion et convictions de chacun… prenez ça comme la minute de Monsieur Cyclopède…°)
Fraternellement à tous.
Eric
Pourquoi n’apprendrions-nous pas les bases de la communication inter-personnelle au cours de notre scolarité ? Et aussi pourquoi pas les rudiments du langage des signes ?
Inventer une nouvelle société…
On continue à se féliciter dans les rangs du gouvernement alors que rien n’est fait, et qu’on pourrait dire chaque jour qu’on a franchi une nouvelle étape vers le seuil d’irréversibilité du réchauffement climatique, mais aussi de l’épuisement des ressources aquifères, fossiles, et de la biomasse, de l’extinction de la biodiversité, de la pollution de l’eau, de l’air, des sols, la menace nucléaire, du creusement des inégalités Nord-Sud, de la progression de la faim, des atteintes aux droits de l’homme… Contrairement à ce que l’on dit tout le temps, ce n’est pas la Terre qui faut sauver, elle peut très bien se passer de nous, mais c’est l’humanité. Et cela n’est possible que par la construction d’un système au service de l’Homme. Il est alors aisé de voir, pour qui comprend un minimum l’histoire occidentale depuis le début de l’industrialisation, que ce système ne peut qu’être anticapitaliste. Mais l’échec de l’expérience soviétique (qui était anticapitaliste mais productiviste) nous enseigne aussi que ce système doit être antiproductiviste. Il n’existe pas de modèle de société parfaite, ni de super solution. Les solutions, elles, se trouvent dans la reconquête par les citoyens du politique (au sens noble du terme), par le refus de la société du spectacle, la revalorisation de valeurs communes comme la gratuité, le choix d’un mode de vie sobre mais heureux (sobre mais gourmand pour reprendre le mot de Paul Ariès)… C’est pas facile effectivement mais au moins ça tient la route. Je partage une seule chose avec les conférenciers de l’autre jour (conférence sur le réchauffement climatique au puy le 3/09/2010) : l’optimisme (bien que leur optimisme soit très différent du mien). Celui qui se veut humaniste ou au minimum un peu altruiste n’a pas d’autre choix que celui d’être optimiste car entre le pessimisme et l’optimisme, on ne connait que le résultat que donnerait le pessimisme (manifestement l’échec). Dans ce théâtre ou se déroulait une dangereuse pièce tragi-comique, j’aurais voulu ajouter une dernière chose pour ceux qui se targuent d’être des « réalistes » : ce sont les Utopies qui font avancer, pas les boniments…