Du 18 novembre 2023 au 19 novembre 2023
Maison pour Tous de Chadrac
De 14:00 à 18:00
Tyrannie technologique ou démocratie alimentaire ?
Durant les 2 jours : démonstrations, stands associatifs, trocs de graines…
Trocs de semences, plants, boutures et greffons Avec le collectif Prends-en d’la Graine, Apportez vos végétaux ! Restauration et buvette bio et locale
Samedi 18 novembre : La tyrannie des technologies agricoles et du complexe agro-industriel
14 h : Ouverture Salle Armstrong 14h30 ; Conférence-débat : Critique des technologies agricoles Avec Jean-Claude Balbot Paysan, sociétaire de l’Atelier paysan, co-auteur de Reprendre la Terre aux machines et Observatoire sur les technologies agricoles Et Nicolas Mirouze, Vigneron dans les Corbières, Confédération paysanne
15h30 ; Salle Piaf -Film-débat : Secrets toxiques Avec Philippe Piard, Paysan Nature & Progrès et porte-parole de Secrets Toxiques, il se bat pour une agriculture saine respectueuse de la santé publique, de la qualité gustative et de l’environnement. Il alerte sur le non-respect de la réglementation européenne par la Commission Européenne elle-même et par le gouvernement français au travers de l’ANSES, quant aux autorisations de mise sur le marché des pesticides. Il se bat pour que la réelle toxicité des pesticides soit évaluée avant autorisation. Secrets toxiques Le film, https://secretstoxiques.fr/2022/02/22/secrets-toxiques-le-film/ Alors que la loi exige qu’aucun pesticide ne soit autorisé si son innocuité sur la santé ou l’environnement n’a pas été prouvée, comment est-il possible que des publications scientifiques les rendent responsables de cancers, de maladies respiratoires, de troubles cognitifs et autres maladies chroniques, ainsi que d’effets néfastes sur l’environnement comme la chute des populations d’insectes et l’appauvrissement des sols ? La campagne Secrets Toxiques montre comment ce paradoxe s’explique par l’absence d’étude sérieuse de toxicité avant leur mise sur le marché. A l’heure où la crise écologique appelle à un changement de modèle agricole, il est urgent de transformer en profondeur le système d’autorisation des pesticides, pour réussir à faire advenir une agriculture saine pour les humains et l’environnement. Face à ce constat, un travail d’enquête s’impose auprès des scientifiques, des institutions politiques, des agences sanitaires, des citoyens… Comment sommes-nous arrivés à retrouver des pesticides toxiques dans nos champs et nos assiettes ? Comment est évaluée la toxicité des pesticides en France et en Europe ? Quelles sont les alternatives ?
16h30 Salle Marley : Film-débat Tu nourriras le Monde Avec l’Adear 43 dans le cadre de Terres de Possibles et de la sélection officielle du Festival AlimenTerre 2023 : Ce documentaire retrace l’histoire agricole d’une région céréalière française où se pratique une agriculture particulièrement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette région sont aujourd’hui confrontées, deux jeunes ingénieurs agronomes partent à la rencontre de ses céréaliers. A travers le récit de leurs histoires personnelles, peu à peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 dernières années, et leur impact sur nos campagnes. https://www.alimenterre.org/tu-nourriras-le-monde 89min
17h30 Salle Piaf ; Discussion-débat : Vous avez entendu parler des Méga-bassines ? Bientôt les plus grosses de France dans le Puy-de-Dôme ? Avec Ludovic Landais de la Confédération paysanne et de Bassines Non Merci 63 Bassines : réserves de substitution ou réserves d’eau 2 projets dans le Puy-de-Dôme : 18 ha à Saint-Georges-sur-Allier et 15 ha à Bouzel pour une capacité totale de 2 300 000 m3 pompés dans l’Allier. L’équivalent de la consommation d’eau annuelle de 42 600 personnes, pour un coût estimé à 25 millions d’euros, financé à 70% par des fonds publics, « pour un modèle à rebours de la transformation agro-écologique attendue ». Les citoyen.nes du collectif « Bassines Non Merci 63 » s’organisent déjà pour lutter contre ces projets injustes et écocidaires. Pour la préservation de la ressource en eau ! Pour une agriculture paysanne ! No Bassaran !
Concerts : 19h sous le barnum; Apéro musical JB Djembé, passionné par la musique d’Afrique de l’Ouest depuis plus de 25 ans. Je vous invite à venir découvrir le son mélodieux et envoûtant de la Kora qui est une harpe africaine à 21 cordes.
20h30 Salle Armstrong : 1ère partie L’Envoûtante crée sa matière en écoutant ses chants intérieurs, sans souci esthétique autre que celui de les traduire avec justesse. Alors les mots et le propos se dressent comme le feu. Ils naviguent à vue entre une rage lucide et des bouffées d’espoir réoxygénant. YOU TUBE : https://www.youtube.com/@LENVOUTANTE Site : https://www.lenvoutante.com/
22h Salle Armstrong : 2nde partie Bardan’ A la santé des gens qui s’aiment … Alliance détonante de Rock/Folk et de chansons françaises festive à coup de violon, de percussions, de basse, de guitares, accordéon et mandoline… où on a envie que ça explose, que ça brasse, où on exprime aussi ses doutes. www.bardan.fr
Dimanche 19 novembre : Démocratie alimentaire, coopération territoriale et Sécurité Sociale de l’Alimentation
10 h : Ouverture 10h-18h – Foire Bio Salle Armstrong 10h30 ; Conférence-débat : La France qui a faim, le don à l’épreuve des violences alimentaires Avec Bénédicte Bonzi, docteure en anthropologie sociale, chercheuse associée au LAIOS (Laboratoire d’Anthropologie des institutions et des organisations sociales). Elle se saisit de la question de la violence dans le système alimentaire à travers les impacts des politiques d’aide et de don. Et Jean-Claude Balbot, Paysan, sociétaire de l’Atelier paysan, co-auteur de Reprendre la Terre aux machines et Observatoire sur les technologies agricoles En France, dans ce pays riche où l’agriculture se veut productiviste et exportatrice, une personne sur dix doit recourir à des dispositifs d’aide alimentaire. Les Restos du coeur en sont l’un des acteurs principaux. Que leur existence soit devenue indispensable révèle l’absurdité et la triple faillite de notre système agricole, malade d’un bout à l’autre de la chaîne. Mondialisé et industriel, celui-ci participe au désastre écologique en cours tandis que nombre d’agriculteurs français sombrent dans la pauvreté malgré un lourd labeur. À travers l’incroyable travail réalisé par l’association fondée par Coluche il y a bientôt quarante ans, on pourrait croire que les dons de nourriture et de temps répondent au droit à l’alimentation. Pourtant, il n’en est rien. Sur le terrain, les bénévoles sont en souffrance. Ils constatent que leur action, loin d’aider à sortir de la pauvreté, consiste surtout à maintenir une paix sociale, en évitant des vols et des émeutes de la faim. Car l’impossibilité à accéder à la nourriture est une violence qui s’exerce contre les plus pauvres. On sort profondément ébranlé de cette enquête dans le monde invisible du quotidien de l’aide alimentaire. Et si, dans une société démocratique, l’urgence consistait moins à donner de la nourriture que des droits pleins et entiers ?
14h30 Salle Armstrong ; Conférence-débat : Etude régionale sur le système agricole et alimentaire de notre territoire, sa durabilité et sa résilience Avec Le Basic (Bureau d’Analyse Sociétale d’Intérêt Collectif) Intervention à propos de l’étude de l’ADEME Auvergne-Rhône-Alpes sur la résilience alimentaire des territoires, notamment par la présentation et l’analyse des (décors) technologies et coopération territoriale et prenant les exemples de conséquences à certains chocs possibles… Résilience de différents systèmes ?
16h30 Salle Armstrong ; ; Conférence-débat : Expérimenter des nouvelles coopérations pour développer des systèmes alimentaires de proximité en commun : plus durables, plus solidaires et plus démocratiques
Avec Territoire à VivreS de Montpellier, Notre hypothèse est la création d’une Caisse alimentaire commune qui repose sur : • Une assemblée citoyenne annuelle de l’alimentation • Un comité citoyen de l’alimentation faisant fonctionner une caisse alimentaire commune • Une monnaie alimentaire solidaire • Des espaces et lieux coopératifs de citoyenneté et d’accessibilité à l’alimentation durable • Une plateforme logistique d’intérêt collectif • Des filières durables et solidaires Intervention autour de la phase amont (historique, démarches, tâtonnements, expériences…), puis montage, lancement, mise en œuvre et premiers retours d’expériences de la caisse alimentaire commune. Sur la caisse locale de l’alimentation à Montpellier
Un événement proposé par Nature & Progrès 43