Le 16 juin 2025
Le quotidien c’est bien, mais pas tous les jours
C’est dommage qu’on attende trop souvent l’été pour oser filer rencontrer l’ailleurs. Les vacances ce n’est pas que pour se reposer : elles sont aussi une bonne occasion de bousculer nos routines rassurantes pour se lancer dans de l’inconnu.
Cette famille ponote (p. 57) est revenue d’un an de voyage sur plusieurs continents avec leurs enfants de 6 et 10 ans. Ils rêvent déjà au prochain départ, sans doute moins loin, mais plus long. Et vous savez quoi ? Ils se sont sentis en sécurité partout. Leur expérience rappelle que nous pouvons avoir confiance dans les rapports humains. Même si la guerre sévit dans beaucoup d’endroits du globe, nous avons une tendance naturelle au service et à la coopération. La norme c’est la paix.
Un climat relationnel harmonieux se retrouve également dans les milieux professionnels, notamment grâce à la mutualisation (p. 10) Au lieu de jouer la concurrence, on s’épaule, on partage et on trouve des solutions ensemble.
Marine Schmitt nous invite à l’école des buissons (p. 33). Son approche de la ronce est poétique et politique. Elle rappelle que les buissons les plus austères sont aussi les protecteurs d’animaux et de nouveaux arbres. Que les épines qui nous blessent contiennent aussi une substance pour nous soulager de leurs atteintes. Ça donne envie d’aller se griffer les jambes juste pour tester l’antidote… et de se gaver de mûres bien méritées.
Pourvu que leurs taches sur nos t-shirts tiennent jusqu’à l’été prochain ! Histoire de ne pas oublier que des situations épineuses peuvent dévoiler de belles surprises. Lâchons donc les canapés trop moelleux, les fonctionnements convenus et les réseaux habituels, parce que le quotidien c’est bien, mais pas tous les jours.
Posté par Joëlle Andreys