Sur un terrain à l’entrée du village de Chaudeyrolles, Jacques Ferlay et son fils Jean-Sebastien ont construit une cabane de 20m2 avec puits canadien.
Un terrassement, de l’huile de coude, une structure bois bien isolée.
Equipée d’une fosse septique, alimentée en eau de la ville et raccordée au réseau électrique, la cabane a tout le confort. Elle a surtout un puits canadien.
Un puits canadien
En France on l’appelle « puits canadien », au Canada, ils l’appellent « puits provençal ». A défaut d’en situer l’origine exacte, de quoi s’agit-il ? C’est un puits géoclimatique ! Un système qui permet d’utiliser la température constante du sol + 12° toute l’année quand on va la chercher à près de 2 mètres de profondeur. Malin et économique. La Cabane à Chaudeyrolles s’est vu ajouter une gaine de 80 mm dans une tranchée de 80 m de long à 1,8 m de profondeur. Une entrée d’air à une extrémité, une sortie d’air dans la cabane de l’autre côté. On ajoute un petit moteur pour gérer l’extraction d’air et que se passe t-il ? Un apport d’air neuf à 8° alors qu’il gèle à pierre fendre dehors. Le puits canadien est tout à fait approprié pour rafraichir les maisons l’été. Mais ça, ça ne concerne pas nos amis des hautes terres où la température reste raisonnable !
Père et fils étudient plutôt l’ajout de panneaux solaires et photovoltaïques sur le toit de leurs maisons. L’ajout de panneaux solaires est un effort supplémentaire en direction des énergies renouvelables. Mais il faut également penser à préserver le caractère architectural de la maison et ce paysage fabuleux. Sensibles à tout ce qui fait l’attrait de ce pays, nul doute que Jacques et sa famille veilleront à une intégration harmonieuse.
source EricJarrot.free.fr
Posté par Joëlle Andreys