Diététique : La sève de bouleau, pour un printemps plein de vitalité !
Françoise à expérimenté la récolte de la sève de ses quatre bouleaux, à coté de sa maison. Au tout début de la montée de sève, entre la fin du mois de février et la mi-mars, – certains disent que le moment idéal c’est lorsque des nuits très froides et noires alternent avec des jours doux et lumineux – elle a incisé l’écorce puis enfoncé un bout de tuyau en caoutchouc quelques centimètres dans la chair de l’arbre. Immédiatement, un liquide transparent, un peu comme de l’eau, s’est mis à couler. Une bouteille pour réceptionner le jus et voilà. Chaque jour, un litre de récolte par bouleau. Après 10 jours, 40 litres. Quand le liquide commence à blanchir, c’est que la sève a commencé son parcours en direction des branches hautes. Il faut alors savoir s’arrêter. Ne pas prendre trop, pour ne pas tuer l’arbre. Reboucher délicatement le trou qu’on a percé avec le même petit bout de bois qu’on a ôté. Et remercier.
Chaque matin, pendant 10 jours, Françoise a bu un verre à jeun du précieux breuvage, brut et sauvage, que la nature a bien voulu donner.
« Est-ce une coïncidence ? Une grosse crise de foie a suivi… Comment l’expliquer ? Avais-je besoin de cette cure pour nettoyer mon organisme ? » se demande Françoise.
La sève de bouleau en boisson est réputée pour son pouvoir détoxinant et reminéralisant. On la récolte traditionnellement dans nos forêts à la sortie de l’hiver. Pas seulement parce que c’est la montée de la sève, pas pour honorer la symbolique de renouveau, mais parce que c’est à cette époque-là que nous en avons le plus besoin. Pendant la saison froide, on est moins sorti de chez soi, on a moins bougé et on a mangé plus riche en sucres et en graisses, alors on a stocké. Arrive le moment où l’on doit drainer les toxines accumulées pendant l’hiver et se recharger en oligo-éléments pour réveiller son organisme. Un peu comme on ferait l’entretien de sa batterie, on en change le liquide, et on la recharge en énergie.
1 – effet drainant
Pendant la cure, vous allez souvent visiter les toilettes car la sève de bouleau est un diurétique. Elle permet d’éliminer de l’acide urique et du cholestérol. Elle fait du bien à la vessie, à la vésicule biliaire et aux affections rhumatismales. Quand on détoxine, qui bosse ? Les émonctoires, qui jouent un rôle de filtres épurateurs : c’est à dire le foie, les intestins, les reins, les poumons, sans oublier la peau : la sève de bouleau fait transpirer aussi, et donc en même temps améliore les problèmes de peau. ( parfois ça commence par une éruption de boutons…)
2 – effet minéralisant
Dans la sève de bouleau, on a du silicium, du calcium, du phosphore, du potassium, du magnésium, du lithium, du sélénium, de la vitamine C : un joli cocktail reminéralisant !
Avec tout ça, on régule sa circulation sanguine, son humeur qui en a pris un coup avec le manque de lumière et donc de vitamine D.
La sève de bouleau, c’est bon pour les os, le coeur, la mémoire, le surpoids, plein de trucs… Bref on en reprendrait bien une petite rasade, sauf que… excès nuit. Pour Françoise, avec juste un verre pendant 10 jours, soit environ 1 litre, la réaction n’a pas été bien agréable ( la crise de foie) même si elle montre que son corps avait justement besoin d’éliminer des toxines. Pour autant elle est prête à recommencer une cure de 10 jours, mais on vous met en garde, avant de descendre un cubi de 5 litres comme on en trouve au printemps dans les magasins bio, commencez par une bouteille.
La récolte de sève de bouleau
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Le frène aussi délivre une sève sucrée, la manne. On la dit favorable aux enfants, convalescents et femmes enceintes.
Et si on en mangeait ? On copie les canadiens, et on récolte la sève de l’érable, pollue précisément celle du Canada Acer saccharine. Comme pour le frène et le bouleau, ce qu’on appelle sève est plutôt le jus qu’on collecte généralement en mars avant la montée de la sève. Après évaporation sur un feux doux, on obtient un pain de sucre : pour 2 litres, environ 100g.
Le jus d’herbe de blé. Celnat nous en prépare depuis plus de 20 ans ! De la chlorophylle pleine de bienfaits qu’on boit à grandes gorgées grâce à une poudre qu’on dissout dans de l’eau, ou en gélules si le goût prononcé d’herbe verte à du mal à passer.
Posté par Joëlle Andreys