Plantes sauvages, ART DE VIVRE
Le 08 avril 2024
Propriétés médicinales
Petit frère sage du pavot somnifère dont on tire l’opium, le coquelicot n’est pas toxique.
La plante entière fleurie est sédative et calmante. Toutefois, ce sont essentiellement les pétales qui sont utilisés en phytothérapie.
La présence de mucilage rend le coquelicot utile en cas de toux sèche et de coqueluche.
La plante est efficace pour aider les enfants agités qui ont du mal à s’endormir.
Le coquelicot est à éviter chez les personnes allergiques aux substances opiacées.
Confusion possible
Au stade de rosace, le polymorphisme des feuilles rend l’identification du coquelicot, délicate.
Le grand coquelicot peut être confondu avec d’autres coquelicots comme le coquelicot douteux (P. dubium) à fleurs plus petites. En effet, tous les coquelicots indigènes sont comestibles mais en phytothérapie, il est important d’utiliser le grand coquelicot (Papaver rhoeas). Attention : les coquelicots d’origine asiatique à grande corolle sont toxiques.
Les feuilles de la bourse à pasteur (Capsella bursa-pastoris, famille des Brassicacées) ressemblent beaucoup à celles de ce dernier. La confusion est sans danger.
Cueillette et cuisine
Les feuilles regroupées en rosette, de l’automne jusqu’à la floraison sont ramassées à la façon des pissenlits. Les rosettes de feuilles au printemps sont comestibles crues ou cuites.
Les fleurs sont récoltées avec douceur car les pétales se détachent très rapidement après la cueillette. Les fleurs servent à égayer des salades, faire de jolis sirops et les boutons se conservent au vinaigre comme les câpres.
En été, on secoue patiemment les capsules matures dans un bocal pour recueillir les petites graines. Riches en acide gras polyinsaturés, elles remplacent celles du pavot dans les pains et les gâteaux. On peut les faire légèrement grillées pour en rehausser leur petit goût de noisette.
Cueillette et cuisine des plantes sauvages
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Posté par Marie Laure DELAY