Le 23 août 2024
Certains détestent le lundi matin. Fin du week-end et reprise des activités : #colleguedésagréable #preparationderepas #gestionquotidienne. Moi je l’aime bien, ce lundi matin, il porte toujours des perspectives pour la semaine à venir.
Alors que le dimanche soir, depuis que je suis une working mum solo, sans enfant le week-end, me filait souvent le bourdon : j’avais le Sunday Blues® (j’ai officiellement déposé le nom).
Mon dimanche soir est un moment bi-polaire : un mélange de « Libérée Délivrée » et « Seule au Monde ». Aussi libérateur que morne.
Libérateur ? Oui, j’assume apprécier l’absence d’enfants qui cultivent leur argot en se tapant dessus.
Morne ? Oui, j’assume aussi, car je les aime mes grenouilles agitées !
Donc, une fois le sentiment de libération passé, un mélange de tristesse et d’apathie me tombait dessus. Je me transformais alors en ourse prête à hiberner. Mon rituel ? Un plaid, une télécommande, du chocolat. Et… faire la larve devant des séries. La paix, s’il vous plait !
Plutôt enthousiaste de tempérament, ce changement radical était plutôt perturbant.
Un rythme s’était installé. Je me réjouissais même parfois à la perspective du moment #netflix #repasbonus. Cependant, j’ai remarqué que cette habitude du dimanche soir, bien qu’agréable, me rendait grincheuse le lundi. Après mille saisons et la perspective de devoir me rendre aux accros-aux-séries anonymes, il me fallait agir. Accepter de regarder mon blues, poser un autre regard sur ce que je vivais au fond de moi, apprendre à transformer mes ressentis cafardeux. Simple ? Pas sûre. On se challenge ?
Transformer ses ressentis
- Il faut seulement 21 jours pour reformater le cerveau à une nouvelle habitude, puis 3 mois pour l’ancrer. Rien ne se fait donc par magie. Tout sera donc question d’endurance.
- J’ai expérimenté le silence, le vide. Sans chercher à remplir de sons, d’images, d’activité. Juste… rien. 5 minutes, puis 10, puis 15. Être là, simplement. La sagesse bouddhiste dit : « Tais-toi cinq minutes par jour, si tu n’y parviens pas, tais-toi une heure. » Quel jeu amusant, finalement !
- Un soir, j’ai regardé chaque objet de mon salon, avec fierté. Me suis souvenue de leur histoire dans ma vie, des souvenirs associés. Tout était là. Pas le matériel, mais la joie et la gratitude d’avoir vécu cela, souvent autour de moments partagés.
- J’ai choisi d’engager la suite de ma vie non pas en faisant toujours bien mais différemment. J’ai remplacé évaluation par évolution. Et je me suis lâché la grappe…Ça fait un bien fou !
Parfois, je ressors le plaid le dimanche soir. Mais c’est chouette ! J’ai appris à gérer mon Sunday blues.
J’ai le luxe de me sentir bien dans ma vie. Je suis indépendante, fière de mon parcours, de ma capacité à rebondir à chaque fois et je suis heureuse de ce que je peux redonner aux autres grâce à mon vécu !
Posté par Vanessa Coste-Oukoloff