Au jardin, CHEZ MOI

Le 06 décembre 2016

Le vrai capital de l’agriculteur c’est son sol.

L’agriculteur chouchoute son sol, l’observe et agit pour qu’il soit en meilleure santé possible. Mais pourquoi commander des additifs chimiques à un industriel quand on peut ajouter soi-même des éléments biologiques à ses terrains ? C’est la question que se posent les agriculteurs, invités à une étude de sol chez Denis Chalendar, éleveur et transformateur de porc en semi plein air, et cultivateur de céréales et d’huiles de tournesol, colza et cameline à Beaulieu.

Sur la ferme de Denis Chalendar, Les Fretis à Beaulieu, partage d’expériences autour d’une fosse de test. Le comparatif est très nettement en faveur de traitement naturel à base de microorganismes et de champignons reconstituants d’humus, gamme Bacteriosol ® de la société aveyronnaise SOBAC.

Sur la ferme de Denis Chalendar, Les Fretis à Beaulieu, partage d’expériences autour d’une fosse de test. Le comparatif est très nettement en faveur de traitement naturel à base de microorganismes et de champignons reconstituants d’humus, gamme Bacteriosol ® de la société aveyronnaise SOBAC.

Comparatif
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Deux fosses ont été creusées dans deux parcelles qui se jouxtent, l’une a reçu une fertilisation classique chimique, l’autre a été supplémentée deux fois dans les derniers 18 mois par un nutriment biologique de technologie Marcel Mezy®, du nom de son fondateur aveyronnais.

Un agronome indépendant, Christophe Frebourg, procède à l’analyse comparative.

L’agronome Christophe Frebourg, expert indépendant.

L’agronome Christophe Frebourg, expert indépendant.

Déjà à l’oeil nu, même un non-spécialiste constate une différence entre les sols des deux parcelles. D’un coté nous avons une terre agglomérée en bloc, de l’autre une terre meuble. D’un coté, la terre s’organise en strate avec une croute de minéralisation en surface, de l’autre côté, le profil de la fosse fait apparaitre un ensemble homogène. Qu’est ce qui a changé ?

La base de la fertilité des sols, c’est la biologie

De ce côté de la Haute Loire, la terre est un composé argileux-limoneux . Un privilège selon l’expert : « L’argile est une merveille de la nature, sa fonction hygiéniste empêche les bactéries pathogènes de se développer. » Quand on sait qu’on dénombre 100 millions de bactéries dans un gramme de terre, et que leur reproduction, par division cellulaire, est très rapide et exponentielle, on comprend qu’il vaut mieux héberger de bonnes bactéries que les mauvaises, notre terre argileuse est donc un excellent présage. Mais ensuite ? Que se passe-t-il sous nos bottes ?

Une cinquantaine de minéraux et oligoéléments présents naturellement

Dans la terre, une cinquantaine de minéraux et oligoéléments sont présents naturellement mais ils ne s’expriment pas forcément« explique Nicolas Gibaud de la société Sobac,.«L’effet du bactériosol ®, produit à base de microorganismes extraits de compost, de champignons, de levures et de plantes, est l’inverse de celui d’un engrais. Plutôt que de nourrir les végétaux en les perfusant, il leur permet de se nourrir en fonction de leurs besoins en puisant les éléments nutritifs stockées dans l’humus.» Le résultat est là. Une terre tellement souple que la sonde s’y enfonce comme dans du beurre. La prise de température montre une élévation de température au fur et à mesure que l’on descend, preuve de l’activité organique du sol : il fait 13 degrés à l’extérieur, 7 degrés à dix centimètres sous terre, 8° à  moins 25 cm, 10° à moins 50 cm, 12° à un mètre. Une odeur de champignon et de chlorophylle s’en dégage. Le Ph est stabilisé à 6,2 quelque soit la profondeur de la fosse. Pas de stress pour la plante quand elle développe ses racines dans une terre sans strates, avec une unité de Ph et de température. Mieux enracinées, des plantes plus robustes croissent dans un sol riche en humus, qui conserve mieux ses réserves d’eau : il retient  jusqu’à 10 fois son poids en eau !

La clef, c’est l’oxygénation des sols

29930092-les-vers-de-terre-en-moule-macro-photoChaque jour, un ver de terre avale l’équivalent de son poids en terre, et rejette le turricule, mélange de matière organique et matière minérale, « le meilleur engrais du monde ». Une bonne terre, bien oxygénée, c’est 500 galeries de vers de terre au mètre carré, soit une tonne de terre brassée par jour et par hectare. Comment héberger durablement ces champions de l’oxygénation du sol ? « Du bon fumier et de la paille, c’est la meilleure fertilisation organique qui soit », mais on évitera le fumier de volaille ou de lapin industriel, car la qualité du fumier dépend de la façon dont on nourrit et dont on a nourri et dont on soigne ses bêtes. 

Les microorganismes de la technologie Mézy® que Denis Chalendar a utilisés sur ses parcelles sous forme de granulés, sont déclinables en poudre à rajouter dans les fumiers et lisiers pour les transformer rapidement en humus. Bonne nouvelle pour nos jardins, ces éco-fertilisants sont en vente pour les particuliers dans les jardineries, il en existe aussi pour nos composts.

Comme l’impression de s’être fait avoir…

« Pendant des années, on nous a dit de rajouter des pesticides et des engrais chimiques, mais on voit bien aujourd’hui que c’est n’importe quoi ! J’ai réduit par 4 la quantité d’azote recommandé, et j’ai le même résultat » tempête un des quarante agriculteurs présents.

Dans ces échanges informels autour de la fosse, le sentiment de s’être fait avoir par le système est partagé. Un autre agriculteur renchérit : « Dans les écoles, les profs de plus de 50 ans continuent de dire à leurs jeunes élèves de rajouter engrais et pesticides. Ils n’ont pas encore compris que ça tue le vivant ! ».

Nous, ça y est, on a compris. On ne met pas de produit chimique dans nos jardins, pas de pesticides ni de désherbant. Vive les microorganismes et les vers de terre !

La potion magique du jardinier, à retrouver ici 

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