Il est des pays où chaque promenade est un voyage : diversité des paysages, péripéties liées au caractère désertique de certains territoires, découvertes surprenantes en tout genre, aventures gastronomiques, cheminement spirituel dans les lieux sacrés, rencontres …La Haute-Loire est un de ces pays.
Passé les plaines et les premiers contreforts vallonnés de ses massifs, les paysages de la Haute-Loire frappent par leur coté sauvage, les grands espaces des hauts plateaux, la burle qui les taraude durant le long hiver, les panoramas grandioses au détour d’une route, la rudesse de ses gorges où l’eau tumultueuse, indomptée, se bat contre ses rives. Ce caractère trempé a façonné les individus, construisant des châteaux et des habitations qui leur ressemblent : simples, solides, adaptés à leur environnement, parfois étroitement imbriqués à leur socle.
Certes, ce pays recèle des facettes moins rugueuses : les vallées riantes, la douceur des sous-bois, les anciens géants assoupis, comme apaisés par leur épopée volcanique, des terrains de jeux multiples où les activités de survie des hommes préhistoriques sont devenues sources de loisirs : pêche, chasse, cueillette…
Le fleuve qui la traverse est à l’image de ce pays. Dernier fleuve sauvage d’Europe, il a donné son nom au concept touristique du département : La Loire Sauvage.
JA
Posté par Joëlle Andreys