Nature, Au jardin, CHEZ MOI, ART DE VIVRE
Le 15 mars 2024
Rêves de cabane.
Nous avons tous une cabane cachée dans un endroit fragile de notre enfance. Nous avons tous le souvenir d’un drap nous dissimulant au regard des adultes, une bicoque tordue dans un fond de jardin ou à l’orée des bois.
En ce qui me concerne, j’ai entretenu avec les cabanes une relation passionnée et je dis de ma vieille maison que c’est une cabane qui veut bien de moi.
Vous l’aurez compris j’aime les cabanes. Sans doute parce qu’elles invitent à la rêverie, à la paresse, à la lecture. Parce qu’elles sont dans une proximité avec le sauvage, parce qu’elles invitent aussi à la rébellion et à la révolte. Elles sont subversives et poétiques.
J’ai longtemps gardé dans un tiroir de ma tête mon rêve de cabane et lorsque nous avons réfléchi avec mes collègues bénévoles et professionnelles des bibliothèques de l’Emblavez à un projet fédérateur sur le thème de la forêt j’ai pensé qu’il était temps de le sortir de l’ombre. Mi septembre, le projet était lancé et trois mois plus tard quarante cinq cabanes prenaient place dans la médiathèque.
Chaque réalisation était soignée, originale et personnelle. Pour les enfants ce fut l’occasion d’un partage familial avec récolte de matériaux dans la forêt, bricolage à la maison ou à la médiathèque. Ils ont tous reçu un livre choisi avec soin. Quant aux adultes, trois ont reçu un prix et la gagnante réalisera un rêve d’enfant: passer une nuit dans une cabane perchée dans la région du Sancy.
Rêves de cabanes
Posté par Elisabeth Cultien