PARCOURS THERAPEUTIQUE en lieux sacrés
Posté le 10 décembre 2015.
La cathédrale du Puy au solstice d’hiver
« Afin de célébrer le solstice d’hiver, nous irons honorer la Cathédrale Notre Dame du Puy-en-Velay le 21 décembre. Le rendez vous est à 15h00 au pied de l’escalier principal et c’est vers 17h00, au coucher du soleil, que l’énergie arrivera à son paroxysme. Franck »
J’ai l’habitude de recevoir toutes sortes de courrier avec des propositions d’articles parfois hurluberlus, mais celui-ci excite ma curiosité. Dommage, je ne suis pas libre le 21. Ce sera donc un autre jour, sous d’autres énergies, que je découvrirai le parcours de géobiologie sacrée de la cathédrale du Puy.

Franck est à l’heure, au rendez-vous pris devant le maître-autel. Il raconte qu’ il a rencontré, il y a un an, un groupe de passionnés de géobiologie. Depuis, pris par le même engouement, il sillonne différents lieux et parcours énergétiques plus ou moins connus avec ses baguettes ; il a appris à s’en servir pour mieux cerner ses ressentis, qu’il a d’ailleurs déjà bien développés. Dix ans de retraite bouddhique, une pratique méditative quotidienne, et une démarche intérieure spirituelle contemplative signent un parcours d’homme singulier et ouvert aux mystères. Drôle aussi ! L’austérité du lieu ne nous a pas empêché de rire !
Les hauts lieux spirituels d’aujourd’hui sont presque tous des anciens lieux de culte païens.

On peut en avoir une lecture géographique. Les lieux de cultes sont souvent érigés stratégiquement sur les hauteurs et près de sources. On peut en avoir une lecture politique : on plaçait un nouveau pouvoir religieux en phagocytant l’ancien. Mais il se trouve aussi que les plus fameux lieux de culte sont toujours placés sur des endroits très puissants en énergie tellurique. Tout tend à prouver à nos esprits cartésiens que les anciens maîtrisait la géobiologie et qu’ils choisissaient l’emplacement des lieux de cultes afin que les personnes qui venaient prier là puissent aussi se recharger en énergie.
La cathédrale Notre Dame du Puy ne fait pas exception à la règle.
La fameuse pierre des fièvres qui fut cassée puis déplacée était en fait la table d’un dolmen remontant peut-être à l’âge de bronze.
La pierre des fièvres était la table du dolmen témoignant d’un culte druidique.
Les celtes aurait dédié ce lieu à la déesse mère originelle, Anis, (d’où le nom du mont, « Anis », sur lequel est érigé la cathédrale, et le nom de la ville, « Anicium »). Anis, Anna, et Diana furent aussi honorées ici. (« Dit Anna » eut son temple à côté du baptistère Saint Jean). A l’époque romaine, avant JC, on construisit un petit temple dédié à Adidon, au centre duquel se tenait encore le dolmen et sa source.

Les colonnes en porphyres sont celles de l’ancien temple romain dédié à Adidon.
Vers 420, Le Puy-en-Velay abrita, avec Chartres, le plus ancien sanctuaire marial de la Gaule chrétienne. A noter que les représentations de la vierge ressemblent étrangement à celles d’Isis*.

Selon Faujas de Saint-Fons, la première Vierge Noire adorée au Puy, celle brulée par les révolutionnaires en 1794, était une statue très ancienne d’Isis, que l’on avait métamorphosé en Vierge. En effet, les statuettes d’Isis tenant Osiris sur les genoux ressemblent de façon frappante à celles de nos vierges noires.
D’aucuns lisent le nom de la déesse de l’Egypte ancienne dans l’inscription du fronton de la porte de la cathédrale donnant sur la place du For comme dans celle du haut relief de la cour du puits.


Une frise de « S », Au dessus du tympan de la porte de la place du For et dans la cour au puits. Les « S » sont séparés les uns des autres par une barre verticale. On peut lire « ISISISIS » ou bien la représentation des énergies sortant du lieu.
Par ailleurs, la cathédrale est truffée d’indices laissés par les artisans, francs-maçons et alchimistes, qui ont utilisé la construction comme un livre de savoirs cachés.

La main soutenant la retombée d’ogive symbolise la main de dieu portant l’univers entier, la création.

Le 21 décembre, date du solstice d’hiver, marque l’apogée de la durée de la nuit et donc le paroxysme de l’énergie lunaire (sol «soleil« et sistere, « s’arrêter, retenir »). Quelques jours plus tard, la fête initialement païenne de Noël, No-Hel (Nouvel Helios) annoncera le retour du soleil avec l’allongement des jours. D’ici là, nous sommes dans le règne de la lune : l’astre blanc symbolise le féminin.

Et Franck, d’en rire : « Hihi… j’ai un ressenti dans la cathédrale, comme si je rencontrais une personne féminine…». Le parcours énergétique de la cathédrale effectué un 21 décembre au paroxysme de l’énergie féminine, permettrait donc de rééquilibrer nos cotés antagonistes féminin/ masculin, de mieux accompagner le retour du soleil et le passage de la nouvelle année.
Se régénérer avec l’énergie de la cathédrale

On entre par les oreilles de la cathédrale, la porte des initiés, à l’est en haut des marches. Le circuit suit la course du soleil. Chacun une baguette à la main pointant vers le sud, nous commençons notre marche lente, attentifs aux frémissements. Un premier pas, et la voici qui se place à 90 degrés.

Normal, explique Franck. ça veut dire qu’il y a ici un palier énergétique. Il faut s’arrêter et attendre que la baguette reprenne sa position initiale. Lorsqu’elle pointera de nouveau vers le sud, cela indiquera que nous nous sommes rechargés en énergie et que nous pouvons reprendre notre marche consciente. » Ma baguette met beaucoup plus de temps que celle de Franck à se remettre en place, sans doute parce qu’il a déjà effectué le parcours avant notre rencontre. 2ème pas, autre palier. A ce rythme, nous sommes loin d’avoir fini ! Même si, au fur et à mesure de notre progression, ma baguette reprend plus vite son axe, nous passerons deux bonnes heures à explorer les champs énergétiques de la cathédrale. Deux colonnes, l’une avec un mouvement ascendant d’énergie, l’autre avec un mouvement descendant, nous interpelleront. Plus loin, ce sera le croisement de réseaux. «Chaque réseau correspond à un métal, et possède des propriétés thérapeutiques différentes » explique Franck. Sa compagne, aidée d’un pendule, annonce là un réseau or, ici du plutonium. Plusieurs vortex feront tourner nos baguettes à une vitesse incroyable, attirant l’attention des autres visiteurs de la cathédrale. Les reliques sont puissantes. Vers l’autel, c’est le puits qui nous aimentera. La petite cour qui l’abrite émet un grande énergie. Ce n’est pas étonnant, rappelle Franck, nous sommes juste derrière le maître-autel, sur l’emplacement de l’ancien temple, là où se trouvait le dolmen.
Et de conclure : « Venir à la Cathédrale Notre-Dame-du-Puy le 21 décembre, c’est réaliser l’union sacrée entre l’espace et le temps, la terre et le ciel, les principes féminins(Yin) et masculins(Yang). Cette Noce Alchimique, ce Mariage Intérieur sont source de grand bienfaits tant au niveau physique que spirituel. »
En savoir plus
L’histoire du lieu : http://lieuxsacres.canalblog.com/
La géobiologie sacrée : http://www.georgesprat.com
Géobiologie sacrée en Velay : http://feusacre.over-blog.com/
1 réflexion sur « PARCOURS THERAPEUTIQUE en lieux sacrés »
Vraiment intéressant et plein de découvertes mais tout un chacun n’est pas réceptif à cette énergie. Je crois qu’il faut avoir des capacités de sensibilité supérieures.